
Chères sœurs, chers frères dans le Christ,
En tant que prêtre ou pasteur, mon ministère a trois volets : la prédication, la sanctification et l’administration. L’alignement de ces ministères n’est pas le fruit du hasard, mais un ordre établi en connaissance de cause. Cela signifie que – même s’il doit y avoir une symbiose et une synergie entre les trois dimensions de mon pastorat – ma première tâche de curé est avant tout d’évangéliser, de prêcher ou d’annoncer la Bonne Nouvelle. C’est pour cela que, quand je fais allusion aux finances, certains se sentent offusqués, pensant que je ne dois pas en parler. Ils ont raison. Mais, comme vous pouvez le voir, je n’ai pas tort en le faisant.
Ma deuxième tâche consiste à célébrer, à administrer les sacrements et, après ce volet de sanctification, vient celui de gérer les biens temporels (y compris les finances) de la paroisse (administration).
Je fais tout cela au nom de l’évêque, premier responsable de toutes les paroisses. Mon ministère a aussi besoin de centaines de bénévoles. Il demande également d’avoir des collaborateurs dans mon entourage le plus immédiat. Même si ces collaborateurs jouent un rôle purement consultatif, l’efficacité de mon ministère en dépend. Ils sont dans les Conseils, les Comités et les Équipes. Ces dernières s’occupent entre autres de la sacristie, de la décoration, de la quête, du comptage d’argent, etc.
Et parce qu’on parle d’argent, je salue et remercie chacune et chacun de vous de manière particulière. Grâce à votre générosité, nous avons maintenant un balcon reluisant. Il fait notre fierté. Et les générations futures ne cesseront de parler de nous. Aussitôt que les inspecteurs nous ont dit que tout est beau et fait selon le standard, j’ai invoqué Dieu pour qu’il vienne lui-même y demeurer et protéger ceux et celles qui y accéderont. Je vous en remercie de tout cœur. Et que le Seigneur vous en rende au centuple. Pour le moment, à cause de la pandémie, nous ne pouvons pas y accéder en nombre. On le fera dès que le Bureau de santé nous le permettra.
Parlant d’argent encore, c’est le moment de faire le bilan. Nos services comptables disent que nos revenus ont beaucoup baissé. Cela est probablement dû au fait que certains d’entre nous n’ont pas fait leurs contributions. Nous avions précédemment indiqué comment procéder : le bureau de Poste, la boîte placée à cet effet à l’entrée du presbytère, le retrait automatique, ou autre moyen que vous jugez convenable pour le faire. Notre paroisse a besoin de vous.
Que le Seigneur bénisse chacune et chacun de vous!
Père Albert Kazadi-Nkashama, votre pasteur